Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) se positionnent parmi les produits de placement les plus rentables et peuvent être intégrées dans un portefeuille dès 180 euros la part. C’est en effet cette accessibilité du point de vue financier qui fait un des attraits de ce véhicule de placement qui peut ainsi être souscrit par le grand public. Par ailleurs, la sécurité qu’offre ce placement permet de choisir soi-même le montant à mobiliser dans l’acquisition des parts, sans limite par rapport à un éventuel risque élevé de perte en capital.
Les paramètres pour évaluer le montant à investir
Chaque investisseur doit tenir compte des paramètres suivants en ce qu’il s’agit de l’évaluation du montant à investir :
- sa situation financière : il est important de réaliser avant tout un bilan de sa situation financière et dégager une épargne positive pour investir. Pour cela, il sera question d’effectuer une liste de toutes les sources de revenus, puis de faire ressortir le passif – dépenses courantes fixes et variables, dettes. L’investisseur réservera ensuite une épargne de précaution en vue de couvrir ses besoins en cas de coups durs. L’excédent d’épargne qui en ressort après déduction sera alors réservé à la souscription à des produits d’investissement correspondant aux objectifs de l’investisseur.
- ses objectifs : les SCPI distribuent des loyers chaque trimestre. Cependant, l’investisseur n’a pas la mainmise sur l’immobilier qui en est le sous-jacent, puisque c’est un spécialiste de l’exploitation de ces classes d’actifs qui en prend la charge. La meilleure manière de profiter des loyers d’une mise en location demeure la diversification, et plusieurs solutions existent, en fonction des objectifs fixés : la SCPI, la SIIC (société d’investissement immobilier cotée), la SCI (société civile immobilière) ou encore les OPCI (organismes de placement collectif immobilier). C’est donc en fonction de ses choix qu’il déterminera le budget qu’il réservera à la souscription aux SCPI.
- ses objectifs à terme : souhaite-t-il consommer immédiatement les dividendes issus de ses parts ? Les destiner à la capitalisation ? Les utiliser en vue de la préparation de son départ à la retraite ? Il pourra aussi combiner ces différentes solutions en investissant une part plus importante de son budget dans le financement des SCPI qui répondent à ses attentes en priorité
- la stratégie qu’il met en place : souhaite-t-il opter pour l’achat cash ou à crédit, ou en combinant les deux solutions ? L’achat cash est profitable pour celui qui dispose de liquidités afin de profiter immédiatement de ses dividendes. L’achat à crédit en revanche, est plus rentable pour l’investisseur souhaitant avant tout augmenter ses capacités d’investissement et tirer progressivement profit des dividendes au fur et à mesure des nouvelles souscriptions. D’autres possibilités peuvent aussi être envisagées dans le choix de la stratégie, telles que l’acquisition des parts en démembrement, ce qui nécessite un budget moins conséquent pour un même nombre de parts, comparé à l’acquisition en pleine propriété. En effet, plus la durée du démembrement est importante, plus la décote qui s’applique sur le ticket d’entrée se révèle particulièrement attractif.
Simuler et obtenir les meilleures recommandations
L’évaluation de la somme à mobiliser n’est pas suffisante pour réaliser un investissement SCPI. L’investisseur réalisera en effet une simulation afin de parfaire sa stratégie, et plusieurs simulations sont même recommandées afin qu’il puisse prendre les meilleures décisions. Les investisseurs qui se lancent pour la première fois dans l’aventure pourront se faire accompagner par un conseiller dont la prise en charge peut se faire en ligne, par exemple sur https://www.scpi-8.com/ qui est un portail spécialisé dans l’investissement SCPI.
